Mes camarades Brocoli, June, Popcorn et moi-même sommes de retour pour finir de parler de cette merveilleuse saga de Donna Douglas.
Ce n’est un secret pour personne, nous avons été complètement DINGUE des livres pendant tout le mois de septembre. Si bien que lorsque le second tome fut mangé et avalé, ce fût une évidence absolue qu’on allait se mettre tout de suite au tome 3. Or, voilà. Ha. On n’avait pas prévu que les éditions Charleston n’avait pas encore publié la suite en France.
Impossible n’est pas pour un groupe de nanas prêtes à tout. PRÊTES À TOUT. Eh bien, nous sommes allées au Canada, avec not’ p’tite barque, et nous avons trouvé les deux autres romans, publiés en numérique (vive le numérique !) et en français aux éditions AdA. S’il me fallait une énième raison pour aimer ce pays et ces habitants, la voici.
Et comme nous sommes très sympa et indulgentes, on a décidé d’un commun accord d’écrire notre avis du t2 et t3 dans un même article. Le bourrage de cerveau c’est bien, mais si nous voulons conquérir le monde, il faut savoir mesurer ses effets.

De ce que de quoi ça cause
Les pérégrinations, les joies, les peines d’une troupe d’apprenties infirmières dans les années 30 à Londres, dans le plus célèbre et réputé hôpital Florence Nightingale.
Mon avis du tome 1 et du tome 2.
La traversée en barque de l’Atlantique valait-elle le coup ?
Oui.
En vrai, je vais avoir un peu de mal à écrire ce billet, me rendant compte que les histoires des tomes sont en train de se mélanger joyeusement dans ma tête. L’exercice n’est pas simple, je ne vous le cache pas.
ATTENTION JE SPOILE. Un peu.
Donc, le troisième tome Les infirmières du Nightingale.
Jusqu’ici, pour moi, c’est le meilleur. Ça y a pas à tortiller des pruneaux mille ans, niveau émotion et drama, le bouquin se pose LÀ.
Du côté de Millie, fiancée pour de bon avec Sebastian, elle voit son parfait futur mari partir à Berlin, pour être correspondant en Allemagne, à la rencontre de ce très intriguant chancelier Adolf Hitler. Oh bah ça alors ! La bonne idée que voici. TOUT VA BIEN.
Chez Dora, la pauvre, pauvre rouquine bien aimée souffre d’un immense chagrin d’amour : Nick dont elle est follement amoureuse, se marie avec la « meilleure amie » Ruby qui dit être enceinte. Mwouais. Genre t’es enceinte. Pile au moment où il voulait te quitter. MWOUAIS. Pour rajouter dans le sadisme, parce que Ruby sait parfaitement que Dora est amoureuse de Nick, la saleté poudrée lui demande d’être sa demoiselle d’honneur. DEMOISELLE D’HONNEUR.

Mais la timbale de « la vie de chiotte » est attribuée à Helen. C’est le tome de la confrontation brutale entre Helen et sa mère qui refuse fermement ses fiançailles avec le gentil Charlie, ancien patient rencontré dans le 1er tome. Et je dois dire qu’on nous offre là un bel éclairage sur le personnage de Constance, la tyrannique mère. Mais est-ce suffisant ? Car un retournement de situation (et de santé) va troubler le fragile équilibre des relations. Là… Donna Douglas n’est pas allée de main morte avec le destin d’Helen et j’dois dire que ça faisait un paquet de temps que je n’avais pleurer comme une madeleine devant un bouquin. Renifler et se moucher dans son T-shirt, ça c’est fait.

Mais qu’en est-il du 4e tome, De Garde au Nigthingale ?
Millie et Dora vont mieux. Carrément même.
DORA ET NICK SONT ENSEMBLE.
Nick doit juste trouver un moyen de divorcer de son épouse, or voilà dans les années 30, les motifs de divorce sont très strictes.
- Soit tu prouves que ta femme te trompe, dans ce cas bingo.
- Soit ta femme meurt. Bingo aussi.

Quant à Helen… bon. Ça va pas fort.
Mais surtout ce qui est à retenir, c’est que dans ce nouvel opus, on nous met en avant d’autres personnages :
- Katie, la jeune soeur d’Effie camarade de Dora et de Millie, qui débarque fraîchement de sa campagne. Naïve et frivole, la jeune Katie se rend compte que c’est pas les vacances au Nightingale. TU M’ÉTONNES.
- Jess, fille des bas quartiers et venant d’une famille de gros margoulins, rentre au service de Soeur Sutton en tant que domestique. Prête à tout pour se faire une place honnête dans la vie, Jess est un personnage fort en café.
- Et puis on retrouve l’infirmière Lucy, qu’on avait perdu de vue depuis quelques temps, camarade de promotion de Dora et Millie. C’est la « Drago Malefoy » du Nightingale, l’enfant gâtée, imbue de sa personne, qui a un gros complexe de supériorité. Elle va d’ailleurs vivre un retournement de situation financière bien placé. Et ça fait du bien.
Je me dois d’être franche tout de même : j’ai un peu moins aimé ce quatrième tome. Après les très fortes émotions du troisième, la barre était maxi haute. Du coup, les émotions retombées, je me suis sentie moins investie. Deux, trois choses tournent un peu en rond par exemple : Dora et Nick et leur relation tumultueuse. Même si j’étais hyper méga contente de les voir ENFIN ensemble, j’étais un peu ennuyée de voir qu’ils n’étaient toutefois pas encore sortis de leurs problèmes.
Qu’on les laisse faire des bébés chiens, ils n’attendent que ça. Je pouvais même entendre les coutures du pantalon craquées de là où j’étais.
Impossible de vous parler de tout, vous vous en rendez bien compte. Les histoires annexes et les personnages secondaires sont nombreux mais je retiens :
- Les nombreux bouleversements chez les Doyle. Décidément, j’adore cette famille.
- La montée du fascisme dans les quartiers pauvres et populaires. Encore et toujours, et c’est gravement grave ce que la pauvreté et la ghettoïsation engendrent comme dégâts.
- L’antisémitisme et la condition des juifs en Angleterre.
- Les relations médecins (= dieux intouchables) avec les infirmières (= tombent comme des mouches).
- Les différentes Soeurs de l’hôpital. Personnellement, j’ai une certaine affection pour la redoutable Soeur Sutton, responsable de la discipline chez les infirmières, qui au fil des tomes nous a montré qu’elle avait un coeur à plusieurs occasions.
Vous vous lancez quand ?
Il me semble qu’il y aura d’autres tomes à l’avenir, mais même au Canada ils ne sont pas encore sortis (écrits ?), MAIS je peux déjà dire que la saga du Nightingale fait désormais partie de mes sagas coup de coeur. C’est fort en émotion (en chocolat), c’est beau, c’est du drama en vois-tu en voilà, et pour de la lecture plaisir c’est juste IDÉAL.
Petite dédi à la family : ma grand-mère voyant mon exemplaire sous le bras quand j’étais en week-end à la campagne en début de mois, m’a révélé qu’elle avait été apprentie-infirmière à l’hôpital Florence Nightingale à Bordeaux dans les années 50. C’est pas chouette ça ? D’après ce qu’elle a pu me dire, l’ambiance et la rigueur étaient exactement comme dans le bouquin.
Je remercie également mes chères compagnes. Grâce à elles, cette Méga Lecture Commune fût tout simplement épique !
Vous pouvez retrouver leurs avis ici :
Le Brocoli // June &Cie // Popcorn & Gibberish
Waaaah la traversée à la barque!!! Z »êtes bien barrées les filles :)
Et en plus tu as un lien de famille direct avec ces nanas, wowowow!
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C’est pas classe, ça ? Quand elle m’a dit ça, j’suis restée sur le popotin. La coïncidence quand même. Du coup quand je lisais je pensais à ma grand-mère.
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C’est la classe à Dallas!
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Génial pour l’anecdote familiale, je pense que du coup ça renforce ton amour pour cette saga. Je ne pense pas que je vais la lire un jour mais j’ai adoré lire tous ces articles en tout cas, merci les filles ;) !
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Oh bah du coup oui, j’avais l’impression que ma grand-mère y était. C’est amusant et émouvant à la fois.
De rien ! C’était un plaisir, tu t’en rends bien compte ! :)
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Haaannn trop chouette l’histoire de ta grand-mère ! Comme quoi, on en apprend toujours, c’est génial ! Et même si t’as dit que t’avais galéré, elle est TOP ta chronique, bien plus complète que la mienne. J’avoue que je mélange aussi les histoires à fond, merci/pas merci à la lecture en continu. C’est le seul moyen que j’ai trouvé pour éviter de dire des bêtises xD
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Han t’y a vu ? J’étais trop contente quand j’ai appris ça. J’ai voulu savoir plein de petits détails, croustillants ou pas, mais elle m’a dit qu’elle se souvenait plus de grand chose. WAI WAI.
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WOOOW ! Big Up pour Mamie j’ai envie de dire. Et ma Mimine, nous sommes totalement en phase sur cette chronique. Dans mes bras !
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Ah bah j’ai une mamie qui roxe de la licorne hein !
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Rhaaaaaaaaaa, vivement cet hiver que je me lance dans cette lecture ! (pour l’instant il faut vraiment, vraiment, que je fasse diminuer ma PAL) :)
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J’ai bien bien hâte de voir ce que tu en penseras ! Le plaisir (non) coupable par excellence !
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J’adore ton article ! Punaise c’est trop classe que ta grand-mère ai été apprentie-infirmière !
Bon et pour les gifs pour Ruby, tu m’auras bien fait rire !
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Du drama à la pelle, une Ruby à haïr, et plus sérieusement, le côté historique et l’approche hiérarchique de la médecine… mais dis-moi, Nightingale me semble être une saga à suivre absolument !! Bon, promis, je fais encore quelques économies, et puis je me lance…
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Mais oui ! C’est de la saga livresque avec tous les bons ingrédients à lire ! (faut juste savoir passer sur les grosses ficelles narratives qu’on connaît par coeur, mais ça marche d’autant plus !)
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Sans surprise, ça me fait super enviiiie !
Je vais peut être les lire en anglais du coup, comme ça moins de frustration d’attente héhé !
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