Il y a une semaine, jour pour jour, j’ai malencontreusement cassé l’écran de mon ordinateur. Ô Malheur ! Comment passer mes soirées, mes heures de temps libre sans pouvoir naviguer sur mon écran ? Dépitée et sans le sou, je m’étais précipitée vendredi dernier à la bibliothèque me prendre quelques livres qui pourraient remplacer mes séries préférées. C’est ainsi que je suis tombée sur ce roman de Serge Brussolo que j’avais lu il y a dix ans et dont je ne me rappelais plus grande chose si ce n’est qu’il m’avait bien plu. Résultat, j’ai passé un vendredi soir et un samedi après-midi plongée dans ce roman divertissant que sans ma mésaventure informatique je n’aurais jamais eu l’idée de relire.
Gilles, le jeune écuyer, voit mourir son maître au cours d’un tournoi. Devenu la propriété du vainqueur, le voilà dès lors contraint de servir un étrange chevalier à l’armure couverte de rouille. Un baron dont personne n’a jamais vu le visage. Ce guerrier invincible souffre à la nuit tombée de maux inexplicables et terrifiants. Peu à peu le doute s’empare de Gilles: ne serait-il pas devenu à son insu le valet de cet ogre mystérieux qui, depuis quelque temps, écume les campagnes pour arracher leurs enfants aux paysannes? Le chevalier et l’émule de Barbe-Bleue ne font-ils qu’un?
Commence alors pour l’écuyer un dangereux périple qui va faire de lui le complice d’un monstre, et l’entraîner aux confins de la peur.
Roman divertissant, mêlant fantastique et aventure, Le Manoir des Sortilèges est ce qui a de mieux quand on ne veut vraiment pas se prendre la tête. Dans un style tout à fait correct, l’oeuvre de Brussolo réussit à accrocher son lecteur en allant droit au but sans faire des détours sur la psychologie des personnages ou sur la beauté du paysage (ce n’est ni du Shakespeare ni du Proust). Je l’ai d’ailleurs senti comme un conte, un récit que l’on peut lire à haute voix pour un large public.
En se basant sur des légendes du Moyen Âge, Serge Brussolo nous emmène dans un univers où la misogynie, les vieilles croyances et les superstitions opèrent. On suit ainsi le jeune Gilles avec son mystérieux maître, Foulques de Braz, et une jeune et jolie sorcière à la recherche du grimoire de sorcellerie de Lilith de Niel qui pourrait permette au baron de se débarrasser de sa malédiction. Cette quête les emmène au château de Niel où la sorcière Lilith en a laissé la surveillance à ses moutons qui jettent les intrus du haut des remparts. Sympathique, non ?
Un livre qui se lit vite et bien, qui ne laissera sans doute pas un souvenir impérissable dans les mémoires, mais qui m’a bien sauvé de la dépression le week-end dernier.
Je viens de lire deux Brussolo dernièrement, La captive de l’hiver et la Princesse noire que j’ai beaucoup aimé. Je me note celui-ci !
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Tu as bien raison ! Je note également les deux que tu viens de citer au cas où je n’aurais rien à me mettre sous la dent.
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J’avais très envie de le lire, j’en ai toujours très envie… il me faudrait une panne informatique à moi aussi pour trouver le temps de le lire je crois :)
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Finalement on se rend compte qu’avec un peu de bonne volonté on fait des miracles ! ^^
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je le note… j’aime la SF
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Attention, c’est pas de la SF ni de la fantaisy ! C’est un roman appelé « policier » par l’éditeur qui se passe au Moyen Age.
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j’ai bien aimé ce roman , je vais peut être le relire un de ses jours
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Un roman dont j’ai du mal à me souvenir… Mais j’aime beaucoup cette atmosphère à la limite de la peur, surtout dans l’univers médiéval.
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Un très bon livre il est vrai! Très prenant!
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Ce roman sombre au côté un peu fantastique, se lit très bien avec quelques rebondissements au fil des pages, et une fin surprenante à laquelle je m’y attendais pas. De plus, l’écriture de Serge Brussolo est fluide, simple et vivante, qui fait que l’on ne s’ennuie à aucun moment.
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